Ce site utilise des cookies et autres technologies similaires.

En savoir plus, paramétrer les cookies. En savoir plus

J'ai compris

 

En poursuivant votre navigation,

vous acceptez l’utilisation de cookies

pour vous proposer des services

et des offres adaptés à vos centres d’intérêt

et mesurer la fréquentation de nos services.

Pour en savoir plus et paramétrer les cookies

 

retour accueil uniquement pour le smartphone

 

Dimanche 19 mai - matin - Botanique : les Ventes à Galènes méconnues

Botanique forestière dans un secteur de zones humides rarement visité, comportant plusieurs mares de platières en terrain plat. Avec un brin d'herborisation hors des sentiers.

Promenade commentée par François BEAUX

Départ à 9 h 30. Retour vers 13 h.

Prévoir des bottes et si possible une loupe.

CR 2019 05 19

 

Texte intégral du commentaire de François BEAUX

Ventes à Galène méconnues, promenade botanique du 19 mai 2019

Peu fréquenté, le secteur des Ventes à Galène est en fait une immense platière de grès recouverte de quelques sables soufflés. En témoignent les nombreuses traces de carrière qui en défoncent certaines parties, riches alors en fougères et mousses diverses. Ailleurs c’est un plateau subhorizontal où affleure l’eau en de nombreuses mares, biotope des plusieurs espèces de sphaignes, de joncs et de carex.


Les allées qui traversent sont bordées de plantes certes peu rares mais dont nombre des quinze participants étaient ravis de connaître les noms. A chacun fut remise une liste des espèces susceptibles  d’être rencontrées, de sorte qu’il suffisait de cocher celles observées.


La commune Euphorbe des bois (Euphorbia amygdaloides) nous montra ses glandes en forme de croissants, la bruyère (Erica cinerea) ses feuilles en aiguilles et Calluna vulgaris ses feuilles en écailles. Près d’un très rare Faux Pistachier, Staphyllea pinnata, poussaient plusieurs renoncules, occasion d’utiliser une clef dichotomique permettant de les reconnaître : sépales appliqués ou réfléchis, pédoncule sillonné ou non, présence ou non de stolons. Furent ainsi déterminées Ranunculus acris, R. repens et R. bulbosa.


La saison froide et sèche des derniers temps fut peu favorable aux sphaignes qui avaient grise mine près des mares tout justes en eau. Carex vesicaria, Molinia caerulea, Glyceria fluitans et quelques Callitriches étaient cependant bien au rendez-vous. Une grenouille agile fut même surprise.
Furent appréciés l’odeur peu sympathique du Teucrium scorodonia, le parfum coumarique d’Anthoxantum odoratum, les larges feuilles rubanées du Brachypodium sylvaticum ou le port gracieux de Melica uniflora.
Citons encore le bleu intense des fleurs de Veronica chamaedrys et le bleu clair de Myosotis sylvatica, le blanc pur de Stellaria holostea, le carmin de Vicia sepium et le jaune de Cytisus scoparius.


Sur un front de taille une très belle station de la rare fougère Blechnum spicant se développait avec une vingtaine de pieds.
Enfin, parfaitement inattendu, un Orchis purpurea trônait dans une pelouse à l’écart du chemin, prouvant que quelques restes de calcaire persistaient sur le grès.